Mofiria : l’authentification nouvelle génération

Il en sera bientôt fini des mots de passe et autres codes pour accéder à son PC ou retirer de l’argent. Au Japon, où l’authentification biométrique est coutumière, Sony vient de dévoiler Mofiria une nouvelle technologie de reconnaissance via l’analyse de l’image du réseau vasculaire du doigt.

MOFIRIA sony

Une méthode jugée plus fiable 0,0001 % que celle des empreintes digitales 0,1 %. L’identification passe alors par l’examen du motif des veines d’un doigt ou de la paume, pour le comparer ensuite à un échantillon préalablement relevé.

Le poids lourd de l’électronique grand public n’est pas le premier à imaginer un tel système. Hitachi et Fujitsu ont déjà développé leur propre dispositif. Mais le procédé de Sony innove par ses techniques optiques et ses algorithmes nouveaux, développés en interne, qui ont permis de miniaturiser le dispositif et d’en accélérer l’analyse.

Le système conçu par Sony peut être intégré dans des appareils de petites dimensions, comme des PC portables ou des téléphones mobiles, grâce à son processus optique différent et à un meilleur ratio de compression des données.

Le schéma des veines de chaque doigt est propre à chacun, invariable dans le temps et impossible à reproduire artificiellement. Dans le cas présent, l’analyse s’opère grâce à des diodes électroluminescentes (LED) qui envoient une lumière proche de l’infrarouge à travers le doigt. Un capteur CMOS situé de l’autre côté recueille les rayons lumineux réfléchis et dispersés pour en déduire la structure du réseau vasculaire. Selon Sony, ce système peut réaliser une analyse en 0,015 seconde avec un processeur de PC (0,25 seconde avec celui d’un téléphone portable). Le taux de mauvais refus (échec de reconnaissance de la bonne personne) est alors limité à 0,1 %, et le coefficient de fausse acceptation (personne reconnue par erreur) plafonne à 0,0001 %.

L’authentification biométrique par analyse de l’image de la structure des vaisseaux capillaires de la paume ou du doigt est déjà très répandue au Japon. Les banques ont par exemple toutes ou presque adopté les technologies de Fujitsu et d’Hitachi pour que les clients qui le souhaitent soient autorisés à effectuer ainsi des retraits d’argent et d’autres opérations depuis les automates.

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